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La cigarette électronique suscite de nombreuses interrogations, tant chez les fumeurs souhaitant arrêter que chez les non-fumeurs, curieux ou sceptiques.
Est-elle vraiment moins dangereuse que la cigarette classique ? Quels sont ses risques réels et comment les réduire ? Yann vous propose dans cette vidéo une synthèse complète sur le sujet.
L’un des arguments les plus répandus en faveur de la cigarette électronique est issu d’une étude britannique qui affirme qu’elle est 95 % moins nocive que la cigarette traditionnelle. Le professeur Dautzenberg, pneumologue français, compare cette réduction des risques à rouler à 140 km/h sur autoroute au lieu des 130 km/h autorisés, tandis que fumer une cigarette classique équivaut à conduire à contresens.
Cependant, cette réduction des risques doit être comprise comme une comparaison avec le tabac, et non comme une absence totale de danger. La vape n’est pas un produit anodin : nos poumons ne sont conçus que pour absorber de l’air. Mais pour les fumeurs, passer à la cigarette électronique reste une démarche bénéfique, tant pour eux que pour leur entourage.
Si la cigarette électronique est moins nocive que le tabac, plusieurs facteurs peuvent influencer son niveau de risque. Voici les principaux éléments à considérer pour vapoter de manière plus sûre.
1. La qualité du matériel
Les cigarettes électroniques de marques reconnues, conformes aux normes de sécurité, offrent de meilleures garanties qu’un produit d’origine douteuse. Par exemple, les puffs de provenance inconnue, souvent mal contrôlées, présentent des risques accrus.
2. L’entretien et le suivi
Une résistance usée ou un réservoir sale peut entraîner la formation de substances nocives, notamment en cas de goût de brûlé. Il est donc important de :
Ces gestes simples contribuent à une utilisation optimale et plus sûre.
3. La consommation
La quantité de liquide consommée joue également un rôle. Vapoter 4 mL par jour avec un taux de nicotine adapté (par exemple 12 mg/ml) est préférable à vapoter 8 mL avec un taux plus faible (6 mg/ml). En réduisant la quantité de vapeur inhalée, on diminue l’exposition potentielle à des substances nocives.
4. La puissance de l’appareil
Un réglage excessif des watts peut augmenter la température de vaporisation, entraînant une dégradation du liquide et la formation de molécules indésirables. Vapoter à des puissances modérées est recommandé pour limiter ces risques.
5. La qualité des e-liquides
Les e-liquides de qualité, produits par des fabricants respectant les normes européennes, sont essentiels. Ils doivent être exempts de substances comme le sucre, les huiles ou éventuellement les édulcorants tels que le sucralose. Les liquides contenant moins de 50% de glycérine végétale (VG) sont également préférables, car ils nécessitent une température de vaporisation moins élevée, réduisant ainsi l’usure des résistances.
Malgré ses avantages, la vape n’est pas exempte d’incertitudes. Les arômes alimentaires, bien que sans danger pour l’ingestion, peuvent libérer des composés potentiellement nocifs lorsqu’ils sont chauffés et inhalés. De plus, la multiplicité des combinaisons d’arômes rend difficile une évaluation exhaustive des risques.
Cependant, les fabricants de e-liquides français, comme VDLV (Vincent dans les Vapes) ou Alfaliquid, ont investi dans des recherches poussées pour garantir la sécurité de leurs produits. Ils respectent les normes AFNOR et les exigences de la TPD européenne, qui imposent des contrôles stricts sur la composition des liquides et les émissions produites.
Pour mieux situer la cigarette électronique dans une échelle de risques, rappelons qu’une cigarette classique est responsable d’un décès sur deux parmi ses consommateurs réguliers.
À titre de comparaison, vapoter un liquide de qualité dans des conditions optimales présente un risque nettement inférieur. Même les études les plus pessimistes confirment que la vape est significativement moins dangereuse.
La cigarette électronique est avant tout un outil de réduction des risques conçu pour les fumeurs adultes. Elle n’est pas destinée aux non-fumeurs ni aux jeunes. Sa réussite repose sur le fait qu’elle offre une alternative satisfaisante aux fumeurs en difficulté avec les méthodes d’arrêt classiques.
Cependant, pour maximiser ses bénéfices, il est essentiel de :
Si une cigarette électronique sans aucun risque n’existe pas encore, elle reste une alternative largement préférable au tabac. L’essentiel est de comprendre que la réduction des risques ne signifie pas absence totale de danger, mais un compromis judicieux pour les fumeurs en quête de solutions.
La cigarette électronique a permis à des millions de personnes de réduire considérablement les effets néfastes du tabac. En adoptant des pratiques responsables et éclairées, il est possible de profiter des avantages de la vape tout en limitant les éventuels risques.