Le 05/08/2021

L'OMS lance des obus avant une éventuelle TPD 2.0

Impossible de passer un été tranquille quand on est vapoteur. L’OMS en a décidé autrement en juillet puisqu’elle présente la vape sous un angle catastrophique dans son nouveau rapport.

Heureusement, les réactions ne se sont pas faites attendre avec la défense de la e-cig comme meilleur outil de sevrage par de nombreux spécialistes du secteur ou du corps médical.

On vous parlera aussi du PSG, qui devient partenaire d’une grande marque chinoise de cigarette électronique ou encore de Twitter avec un fil d’actualité étonnant sur l’utilité très relative des campagnes anti-vape aux US.

On terminera par un petit clin d’œil, sans sourire pour autant, aux institutions Canadiennes qui invitent clairement les scientifiques à pencher d’un côté de la balance lors de leurs prochaines études sur la vape. Forcément, pas le bon. Bonne lecture.

Tout a commencé avec l'OMS (pour changer)

L’OMS est désormais coutumière du fait. Elle n’aime pas la vape et elle le fait savoir, de tout son poids.

C’est vrai après tout, pourquoi soutenir la solution de sevrage tabagique qui fonctionne le mieux alors qu’il existe déjà des médicaments et patchs de nicotine bien moins efficaces ? C’est vrai ça, pourquoi ?

Le bon sens (et les études scientifiques indépendantes) semble parfois échapper aux sphères de l’organisation mondiale de la santé.

Bien accrochée à ses financements et ses figures de proue anti-vape comme le milliardaire Bloomberg, elle persiste et signe.

Forcément, quand l'OMS déclare que la cigarette électronique doit être plus sévèrement réglementée parce qu'elle inciterait les jeunes à fumer, on ne peut qu'applaudir des deux mains (en pleurant du sang) devant le manque de discernement de l'organisation. Ce n'est pas son premier coup d'éclat, rappelez-vous les précédents rapports rendus par l'OMS... Ils vont toujours et tous dans ce sens, celui de la route vers la prohibition de la e-cigarette au même rang que le tabac lui-même. Et ce, malgré les dizaines d'études contredisant les évidences moralistes et erronées de l'institution.

  • Malgré tous les experts médicaux et les études qui montrent la vape comme le meilleur outil de sevrage actuel
  • Malgré les institutions gouvernementales de protection de la santé (au Royaume-Uni par exemple) qui ont déjà inscrit la cigarette électronique dans leur programme de sevrage du tabac pour aider les fumeurs du pays
  • Malgré les chiffres qui montrent la baisse de fumeurs dans les pays où la vape se porte bien
  • Malgré les chiffres qui montrent que la vape n'emmène pas vers la cigarette, ni les jeunes ni les non-fumeurs

Malgré tout ça, l'OMS insiste encore. Alors forcément, cela agace et fait réagir.

Les réactions, celles des défenseurs de la santé publique et des professionnels de la vape ne se sont pas faites attendre.

France Vapotage a réagi avec force : « Mais nous ne pouvons que regretter la confusion que tente de semer l’OMS, à l’appui d’images chocs insinuant qu’une enfant d’une dizaine d’années pourrait vapoter. Notre Fédération rappelle son engagement et celui des professionnels. Ainsi, les membres de France Vapotage s’abstiennent de toute pratique de marketing pouvant attirer les enfants et les mineurs. » Devant le ton inquisiteur et moraliste de l'OMS, les réactions sont parfois plus dures (mais amplement méritées). En voici un petit florilège :

L'OMS est manifestement toujours satisfaite de l'hypocrisie d'adopter une position qui recommande l'utilisation de produits nicotiniques médicinaux pour traiter la dépendance au tabac, mais préconise l'interdiction des produits nicotiniques grand public qui font la même chose, mais mieux.             

John Britton, professeur émérite d'épidémiologie, Université de Nottingham

La nicotine crée une dépendance, mais ce n'est pas ce qui cause le mal du tabagisme. Il est prouvé que les e-cigarettes contenant de la nicotine peuvent aider les gens à arrêter de fumer et qu'elles sont considérablement moins nocives que le tabac.

Jamie Hartmann-Boyce, chercheur principal en comportements de santé à la University of Oxford

La différence fondamentale entre le Royaume-Uni et l'OMS est que le Royaume-Uni a adopté une approche scientifique et fondée sur des preuves à l'égard de la cigarette électronique.

John Dunne, directeur général de l'UKVIA

L'OMS continue d'adopter une approche à courte vue et non scientifique qui semble écarter les préoccupations légitimes de millions de fumeurs adultes à travers le monde qui n'ont pas pu arrêter de fumer par d'autres moyens.

Cliff Douglas, directeur du réseau de recherche sur le tabac de l'Université du Michigan Tobacco Research Network et ancien vice-président de l'American Cancer Society

Permettrions-nous qu'un rapport de l'OMS sur les vaccins soit financé par un antivax ? Permettrions-nous qu'un rapport de l'ONU sur le changement climatique soit financé par un négationniste du changement climatique ? Non. Alors comment cela peut-il être acceptable ?

Charles Gardner, directeur de l'INNCO

L'opération Bloomberg fait maintenant plus de mal que de bien avec l'argent de son fondateur. Ils ont loué l'OMS comme porte-voix de leurs idées antiscientifiques et contraires à l'éthique.

Clive Bates, expert de la lutte antitabac et ancien directeur d'Action on Smoking and Health

USA : des actions de communication anti-vape qui vont à l'inverse de leur prétendue lutte

En publiant son rapport assassin et sa campagne de publicités montrant des enfants fumer ou vapoter (c’est a priori la même chose pour l’OMS), c’est un sujet plus profond encore qui ressort, sous l’œil de Charles Gardner, un neurobiologiste américain et soutien de la vape aux US.

Un fil Twitter démontre toute l’ambiguïté des anti-vape

Sur son compte Twitter, Gardner soutient (avec beaucoup de bon sens) la théorie suivante : les organisations anti-vape sont les seules entités à faire la promotion de la nicotine et de la vape aux plus jeunes. Forcément bien intentionné à l’origine, ce message envoyé lors de ces campagnes est parfois plus que trouble, voire complètement incitatif, comme le montrent les photos recueillies qui nous ont le plus marquées. Pour consulter le fil complet et toutes les photos anti-vape aux effets pervers dénichées par Charles A. Gardner, c’est par ici !

Le PSG et GeekVape deviennent partenaires !

C’est une nouvelle qui fait un drôle d’écho avec tout ce bruit ambiant. Le PSG vient de signer un partenariat avec GeekVape. Si les informations à son sujet sont assez maigres, il est certain que vous ne verrez pas Kylian M’Bappe ou Neymar Jr avec une Aegis dans la main avant les matchs.

Il n’y aura pas non plus de bandeaux publicitaires sur le bord du terrain ni d’action de communication particulière menée par le club sur le sujet de la marque de vapotage… du moins en France.

Ce partenariat est somme toute symbolique dans l’hexagone, car il sera appliqué uniquement dans les pays où ce type de partenariat est autorisé. Il vise plutôt à asseoir une certaine forme d’autorité marketing au club et au fabricant, principalement en Asie où il cherche à développer sa visibilité et ses ventes de produits dérivés.

On ne sait pas ce qu’en pense l’OMS toutefois.

Canada : on ne s’embarrasse pas des études scientifiques pro-vape !

L’excellent blog Tobacco Truth évoque un article (assez long) sur le sujet suivant : les NIH (pour National Institutes of Health) aux États-Unis sont la première source de financement des Universités américaines.

Les chercheurs et les administrateurs des Universités reconnaissent la valeur, sinon l’impératif, de se conformer à la mission gouvernementale de lutte contre le tabagisme (citation du blog Tobacco Truth).

C'est en résumé ce que signale l’auteur. Ce sujet vient simplement mettre en évidence le fait que les Universités américaines, dépendantes des fonds des NIH, se battent pour obtenir ces subventions qui deviennent presque plus importantes que le sujet de l’étude elle-même.

Sauf que les institutions américaines sont clairement positionnées contre la vape et forcément, cela se ressent ensuite dans les thématiques et résultats énoncés par certains chercheurs américains.

L’auteur de ce blog, Brad Rodu (Professeur de médecine à l’Université de Louisville), ponctue d’ailleurs son article sur une information assez incroyable (mais vérifiée). Elle concerne le Canada, qui ne s’embarrasse même plus des études qui pourraient, après recherche, donner un blanc-seing à la vape.

Non, dans les dossiers de demande soumis aux chercheurs, il est écrit noir sur blanc que les études visant à démontrer l’efficacité de la e-cigarette face aux ravages du tabac ne seront pas subventionnées. Cela a au moins le mérite d’être clair, non ? La petite phrase en question : Les projets de recherche explorant l’utilisation du vapotage comme outil de sevrage tabagique ou comme stratégie de réduction des méfaits ne sont pas admissibles à cette possibilité de financement.

Bons nuages à vous, chers vapoteurs !

Tony

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