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En 2022, la vape n'a pas été épargnée. Comme tous les ans, me direz-vous. C'est vrai que si l'on devait décerner une palme des produits les plus étudiés par la communauté scientifique chaque année, la vape pourrait réclamer régulièrement le titre.
C'est simple. Cherchez "maladie X ou Y + cigarette électronique" sur internet, vous serez surpris.
Si vous ne trouvez pas une maladie précise, rassurez-vous, une étude est probablement en préparation à ce sujet.
Clairement, si vous n'êtes pas familier des différents sites spécialisés dans l'actualité de la vape, ne suivez aucun porte-parole soutien de la vape comme le meilleur équipement pour se sevrer à moindre risque du tabac, vous ne trouverez pas souvent des infos "favorables" à la cigarette électronique.
C'est le jeu de la communication et de l'Actu avec un grand A : faire du buzz, de l'audience, quitte à bafouer les règles de la déontologie, du journalisme, des valeurs de la belle science...
Un témoin de cette affirmation qui pourrait être considéré comme une forme d'accusation envers les scientifiques de diverses parties du monde ? Une étude récente, publiée en 2022 dans le World Journal of Oncology et réalisée par 13 chercheurs, prétendait assurer que la vapote était responsable de cancers, sur la même échelle que le tabac.
Petit problème : après publication et malgré une relecture "par des pairs", elle doit être rétractée pour un manque criant de méthodologie, de preuves. Nous avons bien dit : après publication. Oui, entre temps, cette étude aura eu son parcours publié, relayé par différents médias. Elle finira sa route par inviter un fumeur à ne surtout pas vapoter "parce que c'est pareil, ça provoque les cancers comme le tabac, j'ai vu une étude scientifique à ce sujet sur internet"...
Les questions du biais de la "revue par des pairs" commencent à se poser sérieusement dans la communauté scientifique. Les revues scientifiques appliquent aujourd'hui une méthode qui ne fait pas ses preuves et 50 à 90 % des études publiées pourraient se révéler erronées. C'est dommageable pour tout sujet scientifique traité. L'article du Vaping Post complètera votre lecture sur ce propos précis. La "revue par des pairs", ce sujet, explique en partie le problème de ces études scientifiques.
La neutralité est un précepte essentiel de la science. Cependant, le biais de la dépendance aux subventions s'énonce d'étude en étude.
L'autre biais principal des Facts News qui se révèlent des Fake News dans la vape, c'est le biais du financement des études. Aux Etats-Unis par exemple, les chercheurs des universités soumettent leurs propositions de projets dans un cadre privé où les financeurs ne sont pas publiques mais liés à des intérêts privés eux aussi. C'est pourquoi on voit régulièrement fleurir des études cherchant à trouver les failles de la vape. A vrai dire, tant mieux, sur le fond la e-cigarette a besoin d'être analysée sous toutes ses coutures pour déterminer aussi sa non-dangerosité.
On notera que les études affirmant le danger de la vapote sont friables. Elles se retirent parfois aussi vite qu'elles sont publiées et se trouvent régulièrement mises à mal par différents experts. Méthodologie, conflit d'intérêt, directives publiques, il est difficile de démêler le vrai du faux. Pourtant, certains médias ou sites d'actualité plus ou moins sérieux les relayent sans filtre, sans chercher à mener le travail journalistique qui consiste à ne JAMAIS prendre pour argent comptant une information donnée par une seule source.
A ce titre, il faut par exemple saluer le travail effectué par Vaping Post, One Shot, le blog Vapolitique de Philippe Poirson, les interventions médiatiques (malheureusement trop rares) du Professeur Dautzenberg et les interventions remarquables des associations de professionnels de la vape ou celle de nos concurrents dans le e-commerce. On en oublie beaucoup mais on pense à eux aussi, croyez-nous. La vape ne se laissera pas faire et peut compter sur de nombreux porte-étendards.
Les Fake News ne durent jamais et la vigilance est de mise pour tous les ex-fumeurs conscients qu'ils ont arrêté de fumer grâce à la vape, avec un liquide à la fraise délicieux et de bons conseils pour réduire son taux de nicotine progressivement. What else ?
C'est tout ce qu'il faut souhaiter aux vapoteurs effectivement. Toutefois, la méfiance reste de mise. La prochaine TPD peut s'avancer, les légiférations concernant les puffs jetables peuvent encore causer un amalgame avec la cigarette électronique dans son ensemble. Toujours est-il que sur le plan scientifique, la participation de certains états, les échanges menés au Royaume-Uni en tête mais aussi les questions soulevées par différents députés Français pour s'intéresser au sujet de la vape peuvent laisser croire que du positif pourrait arriver en 2023. Vague d'optimisme pour finir cet article un peu trop sombre ou auto-conviction ? Seul les 350 prochains jours nous le diront.
Bons nuages à vous, chers vapoteurs.
Tony