Le 01/09/2021

TEST : atomiseur Arbiter Solo RTA

Oxva, un nouveau fabricant de cigarette électronique est apparu il y a peu de temps. Un visage neuf apparaît donc au milieu des géants que sont Innokin, Aspire et autres Vaporesso.

Basée à Shenzen donc bien entourée de toute la concurrence chinoise, la marque Oxva s’est détachée du lot en proposant deux pods ultra-performants, fiables et au design moderne : les pods Origin X et Velocity.

Forte de son succès grandissant, la marque nous propose aujourd’hui des atomiseurs reconstructibles et ce n’est franchement pas pour me déplaire.

Je vais donc tester aujourd’hui l’atomiseur Arbiter Solo RTA d’Oxva en espérant qu’il tienne toutes ses promesses. Il ne ferait ainsi qu’augmenter la cote de popularité de la petite marque qui monte.

Le saviez-vous ?

Le « ox » de Oxva signifie « animal de travail puissant et fiable » que l’on peut traduire par “boeuf”, un animal utilisé pour sa force de traction. Et le “va” de Oxva ? C’est tout simplement la moitié du mot VAPE.

Un look classique qui séduit en toute simplicité

Physiquement, il se rapproche de l’atomiseur Zeus X mesh. Un beau bébé assez trapu, avec un airflow situé sur le haut de l’atomiseur.

La cloche est aussi estampillée du nom de l’atomiseur ainsi que d’un dessin évoquant un personnage de l’univers Halo du nom d’Arbiter.

La base de l’ato, la bague d’airflow et le topcap sont marqués de quelques gravures.

Son pyrex bulb offre une capacité de 4 mL, ce qui n’est pas énorme par rapport à sa taille.

Son diamètre est de 25 mm pour une hauteur de 40 mm.

Il est fourni avec un drip tip 510 un peu plus ouvert, un sachet de joints, une clé de serrage pour le montage du coil, un coil, un lacet de coton et un pyrex droit d’une contenance de 2 mL. Il est disponible dans 5 coloris classiques.

Démontage et vue éclatée de l’atomiseur Arbiter solo RTA

L’atomiseur Arbiter est mécaniquement intéressant. Une fois démonté, il se décomposera en 4 éléments : le plateau, la chambre, le tube et le top cap (+ drip tip).

Le plateau en mono coil est très simple à monter. Il se compose de deux plots dans lesquels les pattes du coil viennent s’insérer. Un petit tour de clé allen pour serrer et le tour est joué.

On pourra couper les pattes à ras une fois le coil installé.

Un airflow utile pour jongler entre MTL et RDL

Sous le coil, un trou d’1,5 mm permet de faire circuler l’air pour le tirage MTL. Deux trous de 3 mm de chaque côté du coil viendront s’associer à celui du dessous pour un tirage en RDL. Le coil doit être assez long pour permettre à l’air de venir directement de chaque côté de celui-ci. La chambre d’atomisation sera surmontée de la bague d’airflow.

À l’intérieur de la chambre, une cloche mobile et percée permettra à l’air de circuler en fonction du mode de tirage choisi. On retrouve les 2 trous pour le tirage RDL et une ouverture en bas de la cloche pour le tirage MTL.

La bague d’airflow présente un réglage très précis de l’arrivée d’air. Pour le mode MTL, nous pouvons choisir entre 5 trous de diamètres différents (de 0,8 mm à 1,8 mm). Pour le mode RDL, il y a en plus un œil de cyclope de 5 mm par 1,5 mm.

Le topcap se présente en deux parties. La rondelle extérieure sert à le dévisser pour accéder aux deux larges trous de remplissage. La partie centrale du top cap est un switch qui peut, selon notre envie, faire passer l’atomiseur en mode MTL ou RDL. C’est en tournant celui-ci que les trous d’arrivée d’air du plateau et de la cloche s’alignent.

airflow du RTA Arbiter Solo
drip-tip Arbiter Solo RTA
Trou de remplissage de l'Arbiter Solo RTA
Plateau de montage Arbiter Solo RTA
coil monté sur Arbiter Solo RTA
Pyrex Arbiter Solo RTA

Le montage du coil : une étape facile grâce au plateau accessible

Comme je l’écrivais plus haut, l’installation du coil 0,8 ohm en NI80 fourni est aisée. Il ne faudra pas utiliser de coil d’un diamètre supérieur à 2,5 mm, la distance entre les plots n’est pas grande. Un coil trop long n’est également pas pratique à monter. Je ne recommande donc pas de fil résistif trop large.

Après avoir fait chauffer doucement mon coil, j’introduis le lacet de coton. J’ai trouvé le lacet de coton un peu épais. Je l’ai donc un peu réduit de diamètre, il avait tendance à déformer mon coil. Je l’ai coupé à environ un bon centimètre des bords du coil pour faire facilement passer les moustaches dans les gorges de l’atomiseur. Je n’ai pas rencontré de difficultés particulières pour le cotonnage.

Je verse un peu de liquide dessus et je peux maintenant remonter mon ato. Il n’y a qu’une position possible pour remonter l’atomiseur. Il suffit de le faire tourner légèrement sur sa base pour venir accrocher le pas de vis.

montage du coil et du coton sur l'arbiter Solo RTA

Manipulation de l’atomiseur et rendu des saveurs : le verdict

Points forts :

Côté point fort, on notera bien sûr l’absence de fuite grâce à son top airflow. Il fonctionne également très bien au niveau du rendu des saveurs et du réglage très précis de l’airflow. En mode MTL les trois premiers trous seront très efficaces et offrent une vraie restriction d’air. À partir du quatrième on commence à s’orienter vers du direct restrictif. En mode RDL, l’airflow ouvert à fond offre une vape tiède et riche en vapeur autour des 22 watts.

Ma préférence va clairement vers le mode RDL, j’y suis habitué et ce tirage me correspond mieux, mais les vapoteurs préférant le tirage serré trouveront bien sûr leur compte avec cet atomiseur.

Points faibles :

Je ne sais trop quoi penser de ce switch pour passer du MTL au RDL. La différence de tirage entre les deux modes est bien là et le système est ingénieux, mais je trouve en revanche que le mécanisme en lui-même n’est pas très pratique. Il n’est pas évident d’actionner le switch sans desserrer un peu le top cap et je trouve ce switch un peu dur.

Je ne vois pas trop l’intérêt non plus de proposer un atomiseur qui fasse MTL et RDL. Les vapoteurs adeptes du reconstructible savent généralement la vape qui leur convient et choisissent un atomiseur adapté et spécialement conçu pour leur vape favorite.

Conclusion du test :

L’Arbiter d’Oxva est un atomiseur assez technique avec beaucoup de réglages au niveau des flux d’air. Je ne le recommande donc pas forcément pour débuter dans ce domaine même si son plateau est très simple à monter. En revanche, un fan de reconstructible à la frontière entre les tirages MTL et RDL sera conquis par l’objet.

Faites de beaux nuages,

Guillaume

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