.
En entrant sur ce site, je reconnais être majeur(e) et que je suis autorisé(e) par la législation de mon pays à acheter des produits contenant de la nicotine.
.
Aujourd’hui, nous vous invitons à voyager avec nous, en direction de chez nos cousins québécois ! Lefabricant Montréal Original nous ouvre ses portes et nous livre quelques petits secrets sur ses recettes de e-liquides classics on ne peut plus savoureuses !
La marque québécoise a le don de nous proposer des e-liquides qui goûtent le tabac* de façon authentique ! C’est à travers une gamme comportant une dizaine de saveurs que Montréal Original créé des recettes à base de tabac et parfois agrémentées de fruit, de menthe ou bien encore de rhum ambré et de bourbon. Le but de cette gamme ? Vous proposer des e-liquides ayant un parfum tabac des plus réalistes possibles.
*expression québécoise qui signifie “avoir le goût de”
Le président de la marque Montréal Original, Nathan, a accepté de répondre à nos questions (plus ou moins farfelues). Merci à lui !
E-Fumeur (EF) : Quelques petits mots pour te présenter ?
Nathan Fréchette-Gagnon (N) : Je suis Nathan Fréchette-Gagnon, Président de Montreal Original et un des fondateurs de la société.
EF : Quels ont été tes débuts dans la vape ?
N : J’ai commencé à vapoter en 2013 pour arrêter de fumer. J’ai arrêté complètement dès la première journée d’utilisation et tout de suite, ça a été une piqure. J’ai fait mon entrée dans la filière comme vendeur en boutique, puis rapidement j’ai évolué vers la représentation commerciale à l’étranger. J’ai ensuite quitté le milieu pour aller compléter mes études, partir dans une boîte de marketing numérique, puis faire mon grand retour dans la filière en 2019 à la suite de ma rencontre avec l’instigateur de l’idée derrière Montréal Original.
EF : Comment t’est venu l’idée de créer la marque Montréal Original ?
N : À la base, l’idée en elle-même d’adapter la technologie à la vape n’était pas la mienne. J’ai rencontré des gens qui travaillaient depuis déjà quelques années sur le développement d’une méthode pour atteindre un goût plus fidèle du e-liquide à la cigarette traditionnelle. Toutefois, c’était encore en développement et la société n’avait pas encore vu le jour.
J’ai vu une opportunité immense d’aider des milliers de fumeurs au Québec avec la technologie, puis d’ensuite amener la technologie partout ailleurs. J’ai donc travaillé au développement de la stratégie commerciale et à la création de l’image de marque. L’idée « Montreal Original » est venue du désir de faire rayonner la ville de Montréal pour ses e-liquides d’abord à l’échelle nationale, puis ensuite à l’international.
EF : L’univers de la marque nous fait voyager à travers des lieux, des monuments de Montréal. Tu peux nous en dire un peu plus sur votre fief ?
N : Pour nous, Montréal c’est notre chez nous. Je suis personnellement né et j’ai grandi dans la région métropolitaine et c’est aussi le cas de plusieurs de mes coactionnaires. La ville est remplie d’histoire, avec une culture complètement unique et une richesse multiculturelle. Comme la ville de New York a la statue de la liberté, nous avons aussi des endroits iconiques qui font partie du patrimoine de Montréal.
Pour n’en citer que quelques-uns, notre saveur Olympic 76 par exemple, renvoi aux Jeux Olympiques de 1976 ayant eu lieu à Montréal et pour lesquels le Stade olympique de Montréal a été construit (c’est justement l’icône qu’on utilise pour la saveur). C’est un lieu iconique qu’on voit à partir de plusieurs endroits de la ville. Le Vieux-Port renvoie au Vieux-Port de Montréal qui a été longtemps le plus grand port d’entrée des Amériques. On y retrouve les meilleurs restaurants de la ville et c’est un endroit très dynamique où beaucoup d’événements ont lieu.
EF : Pourquoi avoir fait le choix de mettre le parfum tabac en avant ?
N : Pour nous, tout est une question de primo-vapoteurs. La filière regorge de choix de goûts fruités et gourmands tous plus précis les uns que les autres, mais ça nous paraissait impensable que le monde de la « cigarette électronique » n’ait pas de goûts réellement fidèles au goût de la cigarette traditionnelle.
On a vu certains types d’extractions naturelles sur le marché, mais souvent, il y a des inconvénients pour le nouvel utilisateur, tel qu’une usure plus rapide des résistances ou un goût souvent beaucoup plus prononcé que le goût réel de la cigarette.
Bien que notre filière soit en plein essor, nous n’avons à ce jour que su toucher une petite portion des fumeurs de cigarettes traditionnelles, et ce, en France comme au Canada. Nous postulons qu’en innovant pour offrir des alternatives les plus proches possible de la cigarette, nous réussirons à amener davantage de fumeurs vers la cigarette électronique.
EF : Peux-tu nous en dire plus sur le processus de fabrication ? Qu’est-ce que l’extraction naturelle des arômes plus précisément ?
N : En fait, la méthode a directement découlé de la légalisation du cannabis au Canada en 2018. Les sociétés de cannabis sont arrivées avec des méthodes complètement nouvelles pour l’extraction des terpènes. Une d’entre elles : l’extraction par osmose inverse.
Certains seront familiers avec le concept, puisque c’est la même technologie qui est utilisée dans la désalinisation de l’eau de mer. C’est souvent utilisé sur les gros bateaux cargos qui passent plusieurs semaines sur l’océan pour donner de l’eau potable à l’équipage. Dans un contenant en forme de « U », la pression d’un piston force l’eau salée à traverser une membrane qui empêche le sel de traverser, ce qui résulte en eau potable.
Dans notre cas, on utilise du glycérol au lieu de l’eau, puis au lieu d’avoir du sel, nous avons du tabac. La pression force le glycérol à traverser la membrane qui empêche le tabac de traverser. Toutefois, le glycérol qui résulte conserve les propriétés aromatiques du tabac. Pour faire simple, on peut dire qu’on extrait les « terpènes » du tabac.
EF : As-tu une création préférée ? Si oui, laquelle et pourquoi ?
N : Pour moi, ma création préférée restera toujours le Vieux-Port. C’est la première extraction qu’on a réalisée et elle se voulait une imitation de la marque la plus populaire de cigarettes au Québec – en l’occurrence, celle que j’avais l’habitude de fumer. Pendant plusieurs années, durant la phase de développement et après, j’ai vapoté le Vieux-Port comme remplacement de ma cigarette. Je pouvais vapoter des fruits ou des gourmands en simultané, mais il me fallait toujours mon Vieux-Port en 12mg sur un tirage serré quelque part pas loin.
EF : Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez été primés au Vapexpo pour le e-liquide Vieux Port ?
N : Justement, quand on parle du loup ! Le sentiment qu’on a ressenti à la remise des prix était absolument génial. C’était une énorme validation du marché quant à notre technologie. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’on a préparé le lancement en France pendant plus d’un an avant la sortie des produits sur le territoire. Nous avons étudié le marché, réalisé toutes les certifications sur le catalogue en entier et avons développé notre stratégie avec nos partenaires futurs.
Le fait d’avoir remporté un prix sur un de nos tabacs « purs », un tabac canadien en plus, et ce, moins de 24h après le lancement commercial de notre gamme en France était une énorme fleur pour nous puis un super moteur de motivation pour la suite des choses.
EF : Sur quel setup vapotes-tu ?
N : Pendant de nombreuses années, j’ai vapoté sur toutes sortes de matériels : des drippers avec mods mécas jusqu’aux boxs quadruple accus avec résistances mesh. Toutefois, dans les deux dernières années, je me suis vu revenir aux sources avec du matériel à tirage plus serré et avec un taux de nicotine plus élevé. J’ai plusieurs machines avec lesquelles j’alterne, mais aujourd’hui je vapote sur une Caliburn G noire avec les résistances en 1.2 ohms avec (vous l’aurez deviné) : du Vieux-Port en 12mg.
EF : Pourquoi vapoter des e-liquides Montréal Original plutôt que d’autres ?
N : Vapoter des e-liquides Montreal Original c’est retrouver le goût de sa cigarette traditionnelle pour ne pas y revenir. Nous faisons la promesse à nos clients d’avoir d’une part les goûts les plus proches de la vraie cigarette, à la fois avec la fidélité du goût, mais aussi avec la légèreté qu’une cigarette peut avoir en bouche. Puis, d’autre part, d’avoir des e-liquides propres, ne contenant aucun édulcorant sucré (sucralose, stevia, etc.) et étant fabriqués en France selon les plus hautes normes de qualité.
EF : As-tu un conseil pour les vapoteurs débutants ?
N : Pour avoir travaillé pendant longtemps en boutique et dans plusieurs emplois de la filière, je conseillerais à un nouvel utilisateur de commencer avec le setup le plus proche possible de sa cigarette : taux de nicotine élevé, tirage serré avec suffisamment d’autonomie et goût le plus proche possible de sa cigarette.
Après plusieurs mois de sevrage, rien n’empêche de s’amuser avec du matos plus pro ou des saveurs plus ludiques, mais je crois qu’au début c’est important d’avoir un vrai remplacement de sa cigarette. Puis, j’ai souvent recommandé à des utilisateurs qui voulaient évoluer vers le côté plus « geek » de la vape de conserver leur cigarette électronique tirage serré et goût tabac bien nicotiné pas trop loin à portée de la main pour cette fameuse journée où rien ne va plus et on a envie de retourner à la clope.
EF : Est-ce que les québécois disent vraiment souvent tabarnak ou bien c’est une légende urbaine ?
N : C’est bien parce qu’on est en France que je me le permets, mais oui, les Québécois disent souvent « tabarnak » ainsi qu’une panoplie d’autres « sacres » à connotation plutôt négative. En fait, ce sont nos gros mots de chez nous. Il est fort probable qu’un Québécois crie ce mot à tue-tête s’il se cogne le petit orteil sur le coin d’une patte de table ou si les Canadiens de Montréal gagnent leur match de hockey sur glace.