Le phénomène des cigarettes électroniques “puff” continue de prendre de l’ampleur. Chaque jour, nos conseillers de vente reçoivent des demandes concernant ces produits. Nous avons pris notre décision, nous ne vendrons pas de puffs. On vous explique pourquoi chez E-Fumeur, nous avons fait ce choix.
On vous le disait dans une précédente revue de presse, les puffs sont à la mode. Ces petites cigarettes électroniques préremplies peuvent délivrer jusqu’à 1800 bouffées. Le principe est simple, une fois fini, on jette à la poubelle.
Chaque jour, nos conseillers de vente en boutique, que ce soit à Nantes, Vannes ou bien encore à Lanester-Lorient, voient défiler des jeunes (très souvent mineurs) demandant si nous vendons des puffs. Systématiquement, la réponse est non.
Notre passion de la vape et notre vocation d’aider les fumeurs à se sevrer du tabac, entre en totale contradiction avec ce que représente les puffs. Si vous franchissez le pas de la porte d’un de nos shops, vous trouverez des conseils personnalisés et une expertise nécessaires à la réussite de votre sevrage tabagique.
Nous tenons également à le rappeler, la vente de produits de vapotage, même sans nicotine, est strictement interdite aux mineurs. Alors quand on apprend que certains modèles de puffs sont en vente en libre accès dans des enseignes qui ont des idées de génie, ça nous donne la chair de poule. Il n’est donc pas étonnant que ces cigarettes électroniques se retrouvent à la sortie des lycées, voire des collèges français.
Avec des packagings très attrayants et des saveurs sucrées, la tentation est là. Ces puffs sont vendues en 0,9% ou 1,9% de nicotine selon les modèles. Difficile de se repérer avec des pourcentages, pourtant cela représente 10 ou 20 mg/mL de sel de nicotine. Un dosage important à ne pas négliger dans sa consommation. Bien qu’il existe des puffs sans nicotine, le danger reste présent pour les jeunes adolescents, une addiction à la nicotine se déclenche plus rapidement à cet âge-là selon les scientifiques.
Les puffs sont proposées par de grandes marques, dont nous affectionnons parfois les e-liquides. Nous n’appelons pas au boycott de ces marques, simplement nous ne vendrons pas cette catégorie de produit.
Nous vous en parlions il y a quelque temps, certaines e-cigarettes puff sont même illégales en France et sont vendues directement aux ados via les réseaux sociaux. Ces puffs proposent même des dosages de 50 mg/mL de nicotine, soit plus du double autorisé en France (20 mg/mL maximum)!
Vous l’aurez compris, ces vapes jetables posent de réelles questions sur le plan écologique. Quoique certaines marques se targuent de mettre en place des actions de recyclage ou encore de planter des arbres, les utilisateurs de ces produits (essentiellement des jeunes gens) ne se posent pas la question. Une fois la puff vidée de son liquide, ils la jettent tout simplement dans la poubelle la plus proche. Ce n’est bien sûr pas une généralité, mais c’est un fait à prendre en compte.
Ces puffs jetées à la poubelle contiennent encore des traces de nicotine. Leur tube en aluminium ainsi que leur batterie en font un véritable désastre environnemental si l’utilisateur ne fait pas l’effort de recycler sa e-cig dans un bac dédié (les bacs de recyclage se trouvent dans les boutiques vendant ces produits).
Vapoteurs et vapoteuses, vous le savez autant que nous, la vape se fait attaquer par de nombreux organismes (OMS, HCSP, FDA). Notre secteur souffre déjà d’une mauvaise image à cause d’études farfelues réalisées pour la plupart outre-atlantique. Fort heureusement, certains pays comme l’Angleterre ont compris le potentiel de la vape comme outil de sevrage tabagique. En France, nous avons même vu Tabac Infos Service conseiller le vapotage lors du Mois Sans Tabac. On se dit que les choses peuvent encore changer pour que la cigarette électronique soit reconnue à sa juste valeur : un outil de sevrage efficace pour quitter le tabac.
Mais les puffs dans tout ça ? Ces pods jetables nuisent fortement à l’image de la profession. Cela ne vous aura pas échappé, les médias relayent à tour de rôle le danger que représente les puffs pour les ados : vente sous le manteau sur les réseaux, dépendance à la nicotine, passerelle vers le tabac…
Pour nous, il est clair qu’il y a une réelle différence entre venir en boutique ou sur le site en ayant envie d’arrêter la cigarette et acheter une e-cig jetable dans un magasin non spécialisé.
Quand on se penche un peu plus sur le coût de ces cigarettes jetables, on s’aperçoit que ce n’est pas la solution la plus économique, loin de là. Vendu environ 9 euros, ces puffs contiennent 2 mL de e-liquide. Une fiole de e-liquide de 10 mL coûte en majorité 5,90 euros. Pour obtenir la même quantité avec une puff il faudra débourser une quarantaine d’euros.
D’accord, le matériel est compris dans le prix, mais quand on compare avec un achat de cigarette électronique comme un pod GTX GO 40 de Vaporesso vendu à 13,90 euros, la dépense est très vite amortie. Si en plus, vous réalisez vos e-liquides maison, vos économies seront encore plus belles et vous pourrez en plus créer vos propres saveurs !
À noter qu’il existe différents modèles de e-cigarettes réutilisables et sans aucun réglage à des prix très abordables !
Vous l’aurez compris, c’est pour toutes ces raisons que chez E-Fumeur nous avons décidé de ne pas vendre de cigarettes puffs. Nous ne sommes pas le seul vape shop à avoir pris cette décision, mais il était important pour nous de réaliser ce billet de blog au vu des demandes que nous avons sur ce produit.
Si vous avez des questions sur ce sujet, nous vous invitons à venir en discuter directement via notre Facebook, nous sommes disponibles et à votre écoute.
L’équipe E-Fumeur vous souhaite une bonne vape.
