.
En entrant sur ce site, je reconnais être majeur(e) et que je suis autorisé(e) par la législation de mon pays à acheter des produits contenant de la nicotine.
.
Ce mois de mars 2022 a livré son lot d’actualités autour de la vape qui méritait d’être partagé. On vous parlera d’abord des puffs, ces produits dont on ne veut pas. On évoquera aussi l’actualité de la vape en Europe et aux USA où la FDA a été prise de court par certains États concernant l’interdiction de la nicotine de synthèse. Nous évoquerons également le sondage mené par Vaping Post et on parlera même d’Emmanuel Macron, surpris avec sa e-cigarette dans un cliché officiel.
Nous avons récemment écrit un article sur le sujet des puffs, ces cigarettes électroniques jetables et parfois même illégalement surdosées en nicotine. Ces produits, nous ne les vendrons pas chez E-Fumeur.
Pas bons pour la planète avec sa batterie “jetable”, trop facilement accessibles (vente libre dans certains magasins) pour les mineurs, proposant des dosages en nicotine occasionnellement illégaux en France. Bref, ces produits commencent à faire parler d’eux (en mal).
France TV Info s’est emparé fin février du sujet. Face à la montée du phénomène, les inquiétudes commencent à se mutiplier. Le président de l’alliance contre le tabac témoigne dans cet article de son inquiétude face à la montée de ce type de produits dans l’univers de la cigarette électronique.
Notre sentiment : l’image de la vape est tous les jours fragilisée. Nous sommes persuadés que seuls les professionnels du métier, ceux avec l’objectif concret d’accompagner les fumeurs vers l’arrêt du tabac peuvent contribuer à l’essor de la vape comme outil de sevrage. Ces puffs ne font que perturber les étapes permettant au public de comprendre cela.
Le Ministère de la Santé s’est d’ailleurs saisi de la question et va forcément redoubler de vigilance désormais sur les activités des commerçants de la e-cigarette. Les buralistes qui ne respectent pas pour 60% d’entre eux les obligations de vente aux personnes majeures, les puffs qui se font remarquer (en mal), tous ces éléments ne jouent pas en la faveur d’un statut quo sur la vape dans les prochaines lectures et analyses de la Commission Européenne.
Le célèbre média de la vape francophone a récemment interpellé les passants vapoteurs en Aquitaine pour mener un sondage sur les habitudes mais aussi la vision des Français sur la e-cigarette. Dans leur article complet, sont évoquées différentes informations, la quantité de liquide consommé chaque jour (entre 3 et 10 mL pour la majorité des sondés), mais aussi sur leur sentiment concernant la lutte contre le tabagisme avec la cigarette électronique par exemple.
Voici les infos que nous retenons :
Les vapoteurs français sont assez “jeunes” : Plus de 60% des sondés avaient moins de 45 ans. Les habitudes tenaces, la méfiance envers la technologie peuvent expliquer pourquoi les plus de 45 ans et en particulier les plus de 65 ans sont sous représentés.
95% de sondés diraient non à une proposition de taxation des e-liquides. Ils seraient tout de même près de 75% à tolérer une augmentation jusqu’à 9 € les 10 mL. Au-delà de ce prix (imaginaire bien sûr, mais correspondant aux législations observées ici et là par les journalistes du Vaping Post), à 15 € les 10 mL, il n’y aurait plus que 12% de vapoteurs.
2023 pourrait sonner le glas des arômes dans la vape suédoise. Le gouvernement prépare en effet une loi, après avoir commandé et reçu un rapport sur la modification de la législation des produits de la nicotine sans tabac. Objectif : supprimer les odeurs qui ne sont pas celles du tabac dans la e-cigarette. La liste des pays d’Europe qui ont déjà mis en place cette mesure et ceux qui s’y préparent comme la Suède actuellement n’ont pas fini d’influencer les prochaines mesures au niveau Européen.
Le rapport fait état d’un commentaire particulièrement incroyable. La rapportrice du gouvernement dénonce à la fois l’absurdité de la comparaison entre la vape et la clope du fait de leur différence évidente en matière de danger, tout en expliquant que la vape n’en reste pas moins dangereuse.
En Géorgie, dans le Maryland ou le Mississipi, la FDA n’a pas encore mis la main sur la réglementation de nicotine synthétique au niveau fédéral que déjà, de nouvelles lois assourdissent déjà les marques de vape dans ces États.
Produite en laboratoire, indépendante de l’industrie du tabac, la nicotine de synthèse échappe encore jusqu’à présent à la FDA, non autorisée à légiférer sur ce type de produit.
Le vide juridique autour de cette question a permis à certains fabricants de e-liquide américain de continuer d’exister. Sauf que trois États ont d’ores et déjà décidé de faire disparaître la nicotine de synthèse de leurs juridictions. La FDA, qui essaye déjà de réglementer la question est donc dépassée par certains États américains, soucieux de vite passer à l’action. La destruction des marques américaines de vape ne fait que (re)commencer.
La photo a circulé récemment, prise par la photographe officielle du Président de la République. Libération et d’autres organes de presse s’en sont saisis immédiatement. Le sweat à capuche des parachutistes français, la barbe de trois jours, la coupe aléatoire, les journalistes n’avaient d’yeux que pour ces éléments de communication quand les vapoteurs ne voyaient qu’une chose : c’est quoi le Kit e-cigarette de Manu ?
Notre sentiment : La question de la vape en France est mise de côté, dans un silence parfois assourdissant et depuis plusieurs années. Les associations de défense de la vape le savent très bien. Est-ce que le fait de savoir notre chef des armées, fumeur quand Madame n’est pas là et vapoteur du quotidien, n’aurait pas une petite influence sur les freins du gouvernement à s’exprimer sur le sujet ou du moins à suivre les pays qui taxent et chargent la vape ?
Sollicitant à de maintes reprises le Ministère de la Santé par exemple ou en se présentant devant diverses commissions sur la santé publique et le tabagisme, les professionnels de la vape tiennent peut-être un début de réponse sur le silence des institutions.
Alors Macron vapote, c’est bien, il a raison, c’est le meilleur chemin pour qu’il puisse arrêter de fumer. Voilà le message qu’il serait bon de véhiculer dans les couloirs des assemblées.
