L’été se termine déjà, la rentrée approche vite désormais. La vape n’était pas en vacances, de nombreux sujets d’actualité sont venus percuter le sujet, peu importe s’il faisait 50°C, les infos sont arrivées avec leur fraîcheur, plus ou moins relative…
On parlera de Forbes et son article publicitaire sur les prétendues cigarettes électroniques “jetables et recyclables”. Nous évoquerons aussi l’OMS et Santé Publique France qui démarrent une collaboration de partage d’informations, que tous les vapoteurs espèrent être efficace. Enfin, nous parlerons de SMOORE, la maison mère de la marque Vaporesso et de son usine FEELM qui vient d’obtenir un précieux sésame pour continuer à développer son activité.
Connu pour ses Top 50, 10, 100 (des personnalités mondiales, des milliardaires, des influenceurs…), le magazine Forbes s’est récemment fait remarquer dans le secteur vapologique. La raison ? Un article publicitaire complètement hors sujet à propos des puffs.
Dans cet article, plutôt incroyable par son manque de rigueur journalistique, l’auteur évoque sans sourciller les puffs comme une révolution, une “vape jetable ET recyclable“. On vous laisse chercher la mention ou l’explication sur le côté “recyclable” des puffs dans l’article. Non, en fait, ne cherchez pas, il n’y en a aucune.
L’article est cousu de fil blanc, la publicité est très mal déguisée. Le titre annonce fièrement un système de recyclage qui n’existe pas. C’est tout de même incroyable sur le plan déontologique pour un média (aussi renommé d’autant plus) de publier cela. Pire, l’auteur lance même un très audacieux : “lorsque la vapote est hors de service, il ne vous reste plus qu’à jeter le tout”. Oui, voilà, tout simplement, c’est une bonne idée ça de tout jeter (non).
Vous le saurez maintenant (ironie), pour bien recycler un puff, il faut tout jeter dans la poubelle, sans se poser de questions surtout (ne faites pas ça svp). En revanche, c’est bien ce qu’il faut faire avec ce type d’information jetable et non recyclable.
Vous voulez en savoir plus sur les puffs et pourquoi nous n’en vendrons pas ? C’est par ici.
Allez, un dernier extrait, juste pour que vous compreniez : “La cigarette électronique jetable ne coûte que 6 euros – soit l’équivalent d’un paquet et demi de cigarettes traditionnelles !” Mais bien sûr ! Tous les fumeurs approuveront, le prix d’un paquet de cigarettes est bien de 4 € (non)…
Alors, peut-être que si, quelque part sur le Dark Web, mais certainement pas dans les bureaux de tabac français. Bref, l’auteur n’est visiblement ni vapoteur, ni fumeur, ni journaliste a priori.
Son approche est complètement bancale, totalement dénuée de savoirs en la matière, mais c’est sans hésitation qu’il vous recommande de vapoter sur des puffs “recyclables”. Incroyable. Quand on fera notre Top 50 des pires articles publiés sur la vape, celui-ci risque bien d’y figurer…
Un conseil : fuyez ce genre de conseils.
Début juillet, Santé Publique France est devenue le 9e knowledge Hub de l’OMS et plus précisément de sa commission CCLAT (Convention Cadre de l’OMS pour la lutte antitabac). C’est très bien, mais à quoi ça sert en fait ?
Tout simplement, cette inscription permet à Santé Publique France de partager ses ressources et ses informations pour accompagner l’OMS dans de futures prises de décision. Concrètement, c’est une bonne chose de prise pour les vapoteurs qui peuvent compter sur les soutiens affichés de SPF (Santé Publique France) à la vape comme outil de sevrage du tabac.
L’OMS se félicite pour l’entrée de la France dans ce hub. Il considère l’action de la France comme importante sur différents aspects comme la surveillance de maladies causées par le tabac ou encore l’analyse du comportement des fumeurs.
Le “Mois Sans Tabac” est aussi une vitrine incontournable de Santé Publique France et ce projet va maintenant être analysé par les équipes de l’OMS qui s’en inspirera probablement à l’avenir. Le hub sera “ouvert” en 2023 et d’ici là, une question se pose : quelle sera la place de la vape dans toutes ces réflexions “antitabac” ? On attend avec impatience les premiers éléments de réponse.
La marque de cigarettes électroniques Vaporesso entre dans une nouvelle dimension en Chine. La société mère (SMOORE) qui détient la marque Vaporesso et son usine de fabrication FEELM, viennent d’obtenir la licence demandée depuis quelques mois par les autorités chinoises, et ce, afin de pouvoir produire des cigarettes électroniques et les vendre sur le marché mondial.
C’est une bonne nouvelle pour le plus grand fabricant de produits de vapotage mondial, capable de produire tout de même plus de 7 200 atomiseurs par heure dans cette structure et de fabriquer 2 milliards d’appareils de vape en un an.
Vaping Post a dernièrement pu obtenir une excellente interview de la part des ingénieurs de la marque Vaporesso. Le sujet abordé, le “COREX”, mérite le détour. La marque y explique tout son travail autour de la définition de la bonne température de chauffe d’une résistance pour préserver les qualités aromatiques d’un e-liquide.
Le Dr Zhou de la marque évoque notamment le travail de l’entreprise sur la réalisation de ses résistances en mesh amélioré ou du coton créé pour ses produits. Très intéressant, l’article mérite votre coup d’œil.
